D’où vient Seigneur en mon âme étonnée
Tant de vide et de silence
Est-ce le cours des saisons, des années
Qui m’épuisa de sa lance ?
Ce rien que vers ne sauraient pas nommer
Serait-ce le châtiment
Que se réservent Seigneur les damnés,
Le vide du sentiment ?
Pardonne ô Dieu à l’âme désertée
De se complaire en absence
Et quand l’humeur s’est du cœur écartée
Souffrir sans nulle souffrance
Béni sois-Tu qui m’a Seigneur donné
Pour qu'à nouveau j'espère
Pour que mon cœur se puisse ranimer
Quelque ami, à l'âme claire
A Marie P. qui vit naître ces vers et resta fidèle.